Halyce Nodeest [OK]

Nom : Nodeest (À noter que ce n’est pas son vrai nom de famille...)

Prénom: Halyce (Parce que c’était la « merveille » de sa mère)

Age : 18 ans et 3/4

Sexe: Féminin

Race : Une ancêtre gérudo qui remonte à l’arrière, l’arrière grand-mère, lui conférant sa rousseur, qui s’est transmise depuis des générations.

Spécialité(s) ou métier(s): Libraire (malgré elle), mais à la base, Halyce est une voyageuse qui a appris, sur les grands chemins, l’art d’écraser les plantes pour en faire des mixtures tout aussi dégoûtantes que guérisseuses.

Histoire: Halyce est née comme un cheveu dans une soupe; de façon répugnante et inattendue.

Sa mère, blasée de cette vie de fuite éternelle et de paranoïa, n’attendait plus rien de cette dernière. Bah non, il semble qu’il fallait que cette vie lui rappelle que son appareil reproducteur n’était pas encore rendu à la ménopause à 44 ans. Voilà; un jeune hylien, beaucoup de lait alcoolisé, un bébé. Trois étapes pour vous transformer une vie de noirceur en soleil éclatant.

Elle tomba raide folle de cette petite fille aux grands yeux émeraude et aux cheveux de feu.

Mais il fallait continuer de fuir, encore, et toujours. Ganoncity. Le cauchemar du goron, de la gérudo, de l’hylien, du sheikah (bien que téméraire), du kokiri, du zora, ou bien de l’autre hybridé.

Apeurée, sa mère parcourut les trois royaumes (Termina, Labrynna et Holodrum), n’approchant jamais Hyrule, sachant le climat de peur qui y régnait depuis que ce « Ganondorf » avait implanté sa supériorité sur tout ce qui bougeait. Cet effroi même venait de sa propre mère, la grand-mère d’Halyce, dont elle n’avait plus les nouvelles depuis des lustres. C’est elle qui lui avait ordonné toute jeune de se cacher, de ne jamais avancer vers Hyrule, de changer de noms fréquemment...

D’ailleurs, Halyce ne connu jamais le vrai prénom et nom de famille de sa mère. « Maman » était suffisant. Halyce, plus éloignée en générations de sa grand-mère, pouvait se payer le luxe d’un prénom. Mais pas d’un nom de famille. Elle le changea 19 fois.

Et elle ne sut jamais pourquoi.

Halyce se rappelait vaguement d’avoir déjà vu cette grand-mère. Vieille, très vieille. Visage caché sous les rides, mais cheveux roux sans l’ombre d’une mèche argentée. Elle avait posé sa main sur sa tête, et l’avait complimentée pour ses jolis yeux verts. Un sourire nostalgique avait étiré ses lèvres, du style, je-sais-d’où-ils-viennent-tes-yeux, puis grand-maman s’était éclipsée.

Halyce ne l’avait jamais revue.

Elle avait grandie dans les charrettes, ou à pied sur les routes. Sa mère et elle ne se considéraient pas comme des troubadours, puisqu’elles tentaient d’attirer le moins possible l’attention sur elles. Elles ne dormaient jamais dans les villes. Elles fréquentaient les auberges une fois par mois; quand l’argent le permettait.

Mais malgré ce mouvement constant, cela n’empêcha pas Halyce d’avoir une éducation en béton.

Sa mère était un rat de bibliothèque, sans bibliothèque. Elle s’attardait à traîner des bouquins presque aussi gros que ces biceps. C’était une tâche assez fastidieuse de se promener dans trois royaumes avec plus que le nécessaire de survie. Ça fait les muscles des bras et du cerveau.

C’est ainsi que s’écoulèrent 17 années de la vie d’Halyce. Fuir, marcher, transporter, lire.

Jusqu’au jour où sa mère et elle arrivèrent à Termina, pour la cinquième fois de leur vie ensemble.

Quelque chose dans l’atmosphère était différent... Jamais la paisible contrée n’avait senti cette odeur de... chaire brûlée.

Mais ce n’est qu’en s’enfonçant plus profondément dans la plaine que l’odeur pestilentielle monta aux narines des deux femmes. Bref, trop tard pour s’échapper, à nouveau, comme toujours, devant une menace que Halyce n’avait jamais connue.

Cette nuit-là, la mère et la fille voulurent se reposer quelques heures pour pouvoir, le lendemain, fuir plus efficacement. Le voyage d’arrivée à Termina avait déjà été bien long, et cela aurait été surhumain de repartir sitôt dans le royaume. Une caravane de troubadours les hébergea, après tout, laisser deux femmes seules dans une contrée en guerre...

Malchance, quand tu nous tiens.

Une horde de monstres, menées par un Sheikah à la joue mal rasée, se déversa sur la pauvre caravane, renversant tous les passagers qui s’y trouvaient. On sortit, comme des poches de pommes de terres, les survivants des décombres, pour les aligner aux pieds du commandant.

On trancha la tête des femmes et des enfants, inutiles aux desseins du Malin du royaume voisin.

Jusqu’à arriver au tour de ces deux misérables rousses, aux regards verts et froids.

Le commandant se mit à sourire. Il les reconnaissait! Ganondorf avait mit un bon prix sur ces prisonnières... Il s’adressa à la mère.

« Tiens, tiens. Où se trouve cette vieille folle de N... »

Il ne termina pas sa phrase. La mère d’Halyce s’était violemment dégagée de l’espèce de cochon qui la maintenait pour coller sur droite sur le nez du Sheikah.

Et tout se passa très vite. On se lança sur la femme, on la bâillonna, on en fit autant pour la fille, on les lança dans une charrette. Direction : Ganoncity, la ville des prisonniers. Rôle des deux femmes : Attirer la grand-mère, si possible, si vivante.

Pour une fois, Halyce ne fut pas impatiente d’atteindre la destination.

Un noble, ayant appris de la bouche du Sheikah au nez cassé l’arrestation des deux femmes, lui ordonna de les placer dans la Basse-Ville. Malgré leur valeur, on n’en voulait pas trop ici-haut, pas d’aussi farouches en tout cas. On eut cependant une idée pour les garder bien à la vue.

Il y avait un libraire qui était en retard sur ses impôts d’un mois. Ce fut suffisant pour l’exécuter sur la place publique, pour décourager tous les marchands qui osaient faire de même. Sans leur demander un quelconque accord, on flaqua les rousses dans le commerce, et on leur promit de venir récolter les impôts à tous les mois et qu’elles étaient mieux d’être au rendez-vous.

Bref, elles ne se retrouvèrent pas à la rue... Mais qui veut bien acheter des livres dans une ville anarchique et sans dessus, dessous, et de sous?

Quelques mois passèrent. Halyce et sa mère payèrent, bien que mal, les 11 rubis par mois en impôts. Jusqu’au jour où la femme, maintenant âgée, tomba malade par l’insalubrité de la Basse-Ville.

N’ayant pas les moyens de se payer un médecin (où, ça?), ni même de récolter quelques herbes (elle était rase dans leur petite cour arrière de boutique...), Halyce vit dépérir sa mère. Sans rien faire. Comment aurait-elle pu?

Et éventuellement, elle mourut. Empoisonnement alimentaire? Sûrement...

Halyce, larmes ruisselantes sur ses joues, l’enterra avec ses maigres forces dans le jardin de fleurs fanées et d’herbe brûlée. Elle donna des livres à des étrangers s’ils voulaient bien l’aider à cette difficile tâche... Ils finirent par lui en voler quelques uns, au passage.
Une année à survivre dans ce trou, à espérer, à lire les quelques manuscrits qui n’avaient pas été censurés par les autorités de l’endroit.

Cela forge le caractère.

Famille: Mère décédée, père inconnu. Grand-mère en cavale... Si elle est toujours vivante. Dans le cas échéant, elle est alors très très vieille, peut-être même proche de la centaine d’années... Halyce n’entretient aucun espoir de la revoir.

Personnalité: Froide et égoïste. Tu ne veux pas payer ton livre, alors je te dénonce aux autorités... Sa mère l’a élevée dans un régime de paranoïa constant, et cela a déteint inévitablement sur sa personnalité. C’est cependant quelqu’un de très instruite, et qui n’hésite pas à informer ceux qui en font la demande et à les éduquer. Elle tient même, à tous les samedis, un kiosque d’écriture où elle se propose d’écrire des lettres pour les analphabètes. Mais en retour, quelques rubis...

Physique: Environ 1m64, à la carrure svelte, mince. Halyce a la peau pâle, de ses origines majoritairement hyliennes. Ses cheveux sont roux, ses yeux, émeraude. Elle tient ses cheveux plus ou moins courts afin d'éviter d'attraper des parasites ici-bas... Elle n’a aucune tâche de rousseur, et elle en est très fière. Par contre, elle est très sensible aux coups de soleil et à son environnement en général.

Animaux: Nada

Autres: Elle fait de l’allergie aux produits chimiques et à l’insalubrité de la ville. La jeune femme porte donc un chandail vert aux longues manches en tout temps, afin de cacher de grandes plaques de rougeur sur les bras... Elles commencent d’ailleurs à s’infecter...

Ô_Ô Ohhhhh, en voilà un intéressant perso!
Enfin une nouvelle ;_;!

ACCEPTEE SUR LE CHAMP!!!!

Bienvenue dans le jeu ^__^

Tu peux tout de suite créé ta librairie et ton kiosque d'écriture^^!

Sankyuu~

Juste noter que la nouvelle risque de ne pas répondre très fréquemment jusqu'à mardi, le 22 mai, prochain.

... Noter que l'admin risque de ne pas être très présente après le Lundi 21 Mai... ;_;