"Les Gavalies de la Sorgue" maison close

"Les Gavalies de La Sorgues" est une maison close plutôt chic où il n'y a pas de trous au bas des filles comme au plancher des chambres. C'est un grand batiment plus haut que large en vrai pierre qui tient et même qu'une guirlande d'ampoule éclaire la pancarte quand il fait nuit. La couleur dominante est le rouge, sur la soie ou le velour, en boa de plume ou en peinture acrylique, à l'extérieur ou en intérieur, il est partout. De toute façon ça fait un bout de temps qu'on a pas vu de bleu ou de vert dans les endroit de marque, parce que oui "Les Gavalies de la Sorgue" c'est un endroit de marque. Où la plupart des bourgeois incompris s'engouffrent dans les bras des filles, plus belles les unes que les autres, elles ressemblerait presque à des femmes du grand monde avec leurs fards, leurs parfums et leurs jarretières. Tout ce bon peuple est régis par l'imposante Mama San, ex-prostitué chanteuse de cabaret connue pour son "équilibriste à sens unique" qui à laissé de belle trace dans les souvenirs de quelques anciens, elle tient d'une main de fer l'une des rares maisons closes qui ne sont pas encore aux griffes de la mafia. Avec elle, et en guise de garde du corps, son fils adoptif, Carlwan.



Ca devait bien faire deux heures que Carlwan attendait comme un imbécile devant ce fichu porche que les filles soient présentables. C'était un fourmillement de gloussement, de "aime moi à mettre ma guépière" et autres "c'est horrible j'ai grossi!!!!". Carlwan, seul garçon parmis cette tipoté de fille, se disait que oui les filles étaient bien futiles et bien ennuyantes.

Tout en tournant son parapluie dans ses mains, il regardait des gamins joué au foot avec ce qui avait du être un chat.
*Et dire que les garçon de mon âge m'envient............qu'est ce que je me fait ch....!*

"Carlwan arrête de faire l'imbécile avec se parapluie, tu te crois où enfin!!!!!"
La voix imposante de Mama San réveilla le jeune homme:
"Arrête de jouer les siroteuses et met-toi plus tôt au travail, ce proche est à faire fuir le premier mendiant du coin!!!! Et encore ce n'est pas eux qu'on cherche à accueillir!!!! allez hop au travail!!!"

Sur ce, la porte ce ferma et on put entendre un "Carlwan tu ne veux pas venir jouer avec nous" d'une des filles reprise aussitôt par Mama San comme quoi ce n'était qu'un enfant et qu'en plus ce n'était pas la cible première!
Carlwan en rogne se mit à balayer le porche.

[Dis moi si je dérange...]

Le Général Shaal était en promenade sur les ponts flottants de la Haute-Ville. Le vent glacial se glissait dans son cou, malgré l'épais manteau blanc de fourrure noire qui persistait à vouloir s'envoler.
Ce qu'il détestait ces ponts!
Mais tous les jours, il essayait de maîtriser son vertige, et se forçait à regarder en bas.
Ce qu'il fit, pour la trentième fois de la journée, retenant son souffle.
Il s'accrocha d'abord de toutes ses forces à la solide barre qui longeait le pont, tremblant malgré lui. Un glorieux général paralysé par quelques dizaines de mêtres d'air! Quelle honte, quelle honte... Il serra les dents, enfonça son nez dans la chaude fourrure et se força à jeter un coup d'oeil en bas.

Tiens, il était au dessus de l'Avenue des Emietteuses. Longue de plus d'un kilomêtre, elle barrait d'une ligne droite toute l'étendue de la Basse-Ville. En bas, les trottoirs étaient parcourus par des gens, ridiculement petits, qui, blasés ou honteux, avançaient vers leur destination secrète. A certains endroits, les façades de l'avenue étaient colorées par les chaleureuses enseignes de quelques ambitieuses maisons closes...

Sylvaranth Shaal en repéra d'ailleurs une, juste sous lui, qui arborait des teintes rouge criard. Elle se situait dans la zone la plus luxueuse.
Il aperçut d'ailleurs du coin de l'oeil un de ses confrères entrer dans la maison voisine, mais n'y accorda pas la moindre attention. Il était strictement interdit de decendre en Basse-Ville pour un noble, mais bon...
Il n'avait aucun intérêt à dénoncer son confrère, car le général aussi tenait à ne pas se faire prendre dans ses escapades interdites...

En bas, juste devant cette maison close rouge qu'il n'avait pas quittée des yeux, était assis un jeune homme. Le sheikah sentit son intérêt s'éveiller, oubliant presque son vertige. Le jeune homme en bas manipulait un parapluie... et avec quelle étrange aisance!
Il plissa les yeux pour mieux voir, et pesta contre lui-même pour avoir oublier ses jumelles.
Comme si ce vieux tas de ferrailles et de tissu était une redoutable épée, le jeune homme la faisait virevolter dans les airs comme l'arme la plus dangereuse...!
Il secoua la tête et ferma les yeux. Allons bon, voilà que le vertige lui donnait des visions... il était vraiment très haut...un type qui agite son vieux pépin comme une épée, n'importe quoi!

Il rouvrit les yeux. Le jeune homme -un hylien apparemment- s'était levé mollement, et balayait sans entrain le porche.
Cela étonna le sheikah. Ainsi donc, cet hylien travaillait là? Il lui semblait pourtant que cette zone de l'avenue était réservée au prostituées et non aux prostitués... une petit exception à la règle? Un esclave pour dames? Un imbécile amoureux d'une des filles?

Le Général sourit. Son prochain entretien était dans plus de deux heures...

OoOoO

La Basse-Ville!
Il espérait que personne ne l'avait vu sortir de cette petite porte sombre, dans le coin le plus sombre d'une sombre petite ruelle ...
Vêtu de haillons savament cousus ensemble, le Général était plutôt fier de son déguisement. Son cache-oeil lui donnait en plus un air de redoutable assassin. Il riait intérieurement.
Puis, il emmêla ses cheveux blancs, y fourra un peu de boue pour plus de naturel, cacha sa dague sous sa cape trouée et avança dans l'Avenue.
La maison rouge.
Le jeune homme et son balai. Le premier donnait d'ailleurs l'impression de vouloir étrangler le second.
Sylvaranth se posta à moins d'une dizaine de mêtres de lui, et, appuyé contre un mur, faisant mine de regarder les gens passer, observa le jeune homme.
De près, il était encore plus intriguant. Le bout de ses mèches étaient roses et son visage transpirait une fureur à peine contenue. Mmmh, non, ce n'était pas un imbécile amoureux. Ni un esclave, il n'y avait aucune trace de chaînes...
Qui était-ce?
Le Général s'avança souplement vers le jeune hylien, et plaqua sa cape trouée sur lui. Autant cacher le plus possible qu'il ne puait pas.

"Hey, l'ami! C'est combien?"

(non point du tout!!!)

Carlwan regarda ce type de haut en bas, il ne l'avais pas vu arriver, trop occupé à s'énervé contre son balai. Du coup il hallucinait un peu quand il voyait ce clochard miteux demander ce qu'il ne pouvait évidement pas s'offrir.

"Eh Papi faudrait pas prendre tes rêves pour des réalités, les émietteuses de cette casbah font pas dans les haillons!!! Dégage avant que l'ogresse (argot: tenancière de cabaret) ne te trouve au pas de sa porte!!! Tu fais de la mauvaise réclame!!!!"

Carlwan retourna balayer un coin de porche puis revient:

"Et je suis pas ton ami!!!"

Lyxen avait marché longtemps dans Ganoncity, et à chaque pas qu'il faisait, il était un peu plus éffaré de l'état des gens et de leur lieux de vie. Ils étaients tous maigres, crasseux, en haillons, il y n'y avait pas de route, à peine des chemins boueux. Les autochtones -les plus chanceux, en fait- vivaient dans des cabanes de tôles... Beaucoup se contentaient d'un bout de carton.
Cet endroit puant et oppressant ne rendait pas les gens heureux, c'est sûr. Lyxen avait bien failli être emporté dans des combats de rues deux ou trois fois et avait assisté à une tentative de suicide...

*... je n'avais jamais rien vu de tel... C'est pire que tout... Je ne veux pas devenir ça! Et rassembler tous ces clochards pour pouvoir sortir d'ici sera loin d'être une mince affaire...*

La longue marche à pied de Lyxen l'avait amené à "l'avenue des émietteuses" d'après un vieillard. Il comprit bien vite ce que c'était.

*Evidemment, c'était prévisible...*

Mais cet endroit était néanmoins exactement ce que cherchait le jeune homme. Un endroit ou pleins de gens circulaient et où les potins et histoires courraient. Peut être que quelqu'un était au courant pour sa mère. Il décidait de tenter sa chance en demandant à un petit garçon qui était assis devant une maison rouge. Ce garçon était en train de crier sur un vieux mais Lyxen essaya quand même.

"Excusez moi..."

Carlwan s'arrêta de crier sur le vieux deux minutes, et reluqua le jeune homme qui venait s'excuser. Si Carlwan n'était pas très physionnomiste il ne lui en fallait pas beaucoup pour voir que ce jeune homme certe plein de boue avait pas mal d'argent. Evidement il ne vient pas à l'idée du jeune garçon qu'il était étrangemen bizarre de voir quelqu'un de si bien sapé dans les rues de la basse-ville:

"Ouaip, c'est pour? Vous voulez une blonde, une brune? Si cela peut vous rassurer les filles de cette maison sont les plus travailleuses de la rue!"

Carlwan répétait mot pour mot ce qu'il avait entendu dire Mama San plus d'une fois.

Lyxen fut un peu gêné de la réaction du jeune garçon, mais elle était naturelle après tout. Il devait servir à ça.

*Mais qu'est ce qu'il fait ici alors? Il est pas un peu jeune? Bref...*

"Non, je ne suis pas venu pour ça, je suis à la recherche d'une information concernant ceux qui sont récemment entrés à Ganoncity..."

Lyxen regarda également le vieux qui venait de se faire crier dessus, il le trouva un peu bizarre, mais sans plus. Après tout, qui n'était pas un peu étrange ici... Déjà ce petit garçon qui faisait virevolter son parapluie en criant sur les gens...

Carlwan haussa les sourcils, ce type était vraiment bizarre:
"Désolé j'vois pas, j'quitte pas beaucoup le coin........Faudrait demander à ma mère, elle sait tout sur tout..... je peux peut-être voir si j'peux te dégoter un rendez-vous."

Carlwan croisa les bras et reluqua encore une fois le jeune homme, qu'est ce que Mama San allait demander contre ce petit service, elle est "son" foutu commerce.

Lyxen eut un peu peur, on allait sûrement lui faire payer l'information, et il n'avait plus rien depuis que les gardes l'avait détroussé... Mais ce n'était qu'une petite information, ça n'allait pas coûter cher, peut être que la mère du petit allait la lui donner gratuitement?
Il se souvint néanmoins de l'endroit où il était...

*On est à Ganoncity ici, en plus dans l'avenue des émietteuses! Evidemment qu'on va me faire payer... Argh, j'improviserai*

Il sourit au petit garçon.

"Oui merci beaucoup"

Carlwan emmena le jeune homme vers la porte aux enluminures évocatrices avant de s'arrêter:

"Au fait quel est votre nom? Pour que je vous introduise auprès de ma mère en bonne et due forme."

La porte s'ouvrit en poussant ce pauvre Carlwan par terre:

"Et bien mon fils!!! Encore en train de jouer avec des individus louches? C'est qui le clodo là et le blondinet? Qu'est ce que vous lui voulez à mon fiston????? Mais Carlwan qu'est ce que tu fais par terre!!!! Relève toi immédiatement!!!! Et lâche ce parapluie nom de nom!!! S'il n'est pas dans ta main il est à ta ceinture c'est pas croyable!!!! C'est à penser que...."

Une tornade de satin rouge venait de débarquer sous le porche. Quand Carlwan réussit à en placer une en se relevant:

"Mama, le monsieur voulait te parler....."

La "mama" en question s'arrêta, elle respirait l'autorité et le pouvoir, choses assez rare dans la basse-ville. c'était une magnifique sheikah tout en beauté dans ses soieries rouges. Elle dévisagea le jeune homme:
"A qui ai-je l'honneur?"

Lyxen fut assez intimidé par l'imposante présence de la sheikah en face de lui. Malgrès tout, il resta droit et fit une courbette appliquée - comme on le lui avait toujours dit de faire quand on rencontre quelqu'un pour la première fois - et se présenta.

"Enchanté, madame. Je me nomme Lyxen D'Holback. Je suis à la recherche de quelqu'un qui est peut être arrivée ici récemment..."

*Je ne vais pas lui dire non plus que c'est ma mère..*

Mama San fronça légèrement les sourcils, elle avait une tête de service de renseignement ou quoi. Elle regarda derrière elle voir si tout se passait bien dans la maison, les filles se débrouillaient bien et le porche était propre.

"Désolée je ne vois pas en quoi je peux vous aider..... Carlwan chéri il faudra que le linge propre soit étendu avant ce soir!"

Carlwan soupira mais ne dit rien, il fit juste une moue boudeuse qui attendri sa mère. Elle lui posa une caresse sur la joue, en un quart de seconde elle s'était changé de femme terrible à mère aimante, et rentra dans la maison rouge. Juste ses bras réapparaissèrent pour donner le bac de linge à Carlwan., avant de disparaître.

Carlwan avait un peu honte que sa mère soit si froide, il murmura;
"Désolé."
Après tout Lyxen avait été le seul garçon qui n'était pas venu lui parler de prostituées à la première occasion.

Après la réponse plutôt sèche de la sheikah, le visage de Lyxen s'assombrit, la réalité lui retombait dessus. Il était enfermé, ne savait pas où était sa mère, avait faim, ne savait pas où dormir et ne connaissait personne ici...
Il regarda une dernière fois le jeune garçon -qui s'appellait Carlwan apparemment- et sa mère qui partait. Ce petit avait de la chance...

Lyxen fit un sourire triste au garçon.

"Ce n'est pas grave... Au revoir..."

Il se retourna et commença à partir.

*Étrange lieu pour élever un enfant, tout de même..*

Carlwan posa le bac de linge dans la maison, pris son parapluie et partit voir le jeune homme en courant:

"Je vais t'aider! Qui tu cherches?"

*C'est peut-être l'occasion de sortir enfin de ce quotidiens de filles!*

Lyxen fut un peu surpris de la réaction du garçon

*Il doit s'ennuyer^^*

"C'est très gentil, mais je ne vois pas comment tu peux faire, tu as du travail ici, non?"

Le jeune homme était cependant content que Carlwan soit volontaire pour l'aider...

Oui certes il y avait ce détail et Carlwan n'avait pas vraiment envie de voir Mama San en colère mais voilà l'aventure n'attend pas.

"Non ça ne me dérange pas!!! et puis tu auras besoin de moi et de mon parapluie, t'as plutôt l'air paumé, et je te raconte pas comment on doit te reluquer avec ta redingote là! Bon alors on est parti........On va où?"

La volonté de Carlwan fit rire Lyxen, il sourit au garçon.

"En effet, je suis un peu perdu ici... Vous pourriez m'être utile, toi et ton super parapluie!"

Lyxen jeta un coup d'oeil à la grande maison rouge. Il devait y avoir un bar ou quelque chose du style cabaret là-dedans... Le jeune homme avait une idée derrière la tête.

"Dis moi, il y a un bar ou quelque chose comme ça dans la maison... ta maison?"

Carlwan fit une moue boudeuse:
"Non, rien d'intéressant que des filles, c'est un tripot, une sorte de cabaret avec "after". Peut-être que ces grenouilles (argot!!) savent quelque chose pour une fois..... Tu veux entrer?"

Carlwan battit un peu de terre avec son pied:
"Les cancans, elles adorent ça, elles sont foutuent de savoir avant que tu rentres que t'es rentré."

Maaya s'approchait de la maison la tête basse, elle ne rasait pas les murs, s'étant contentée de se cacher le visage sous un manteau à capuchon. Elle avait un colis à livrer à la maison close. Elle aimait venir ici. Maaya trouvait les femmes plus instruites que les nobles, enfermées chez elles qui ne connaissaient rien de Ganoncity... Et puis surtout elle ...

*...*

Elle hésita quelques instants... Un étranger se trouvait sur le porche et discutait avec Carlwan... Elle ne l'avait jamais vu dans le coin, et bien que le jeune homme ne semblait pas l'inquiéter, elle préférait faire le tour et passer par derrière... Elle redressa la tête et s'apprêtait à contourner les deux garçons.

* Pourquoi est-ce qu-il raconte toujours sa vie à tout le monde ... Elle devrait lui dire de se méfier...*

Lyxen regarda l'interieur avec une espèce de peur...

"Oui... Je voudrais entrer... De toute façon je n'ai aucune idée de l'endroit où aller, on pourrait commencer..."

*J'espère que...*

Lyxen avait une espèce d'envie mais avait peur à la fois, il espèrait tellement quelque chose, il était un peu déboussolé.

Il se mit derrière Carlwan avec le sourire.

"Vas-y, je te suis... Je ne suis pas trop habitué à ce genre d'endroit."

Il n'avait pas du tout remarqué l'ombre qui s'était glissé derrière la maison à quelques mètres de là.

Carlwan ne comprenait pas trop bien ce qui effrayait Lyxen;
"On va passer par la porte de derrière, sinon elles vont te sauter dessus!"

Il se dirigea vers la petite porte noir quand il aperçut Maaya, il glissa, pour lui-même mais de façon assez audible pour qu'elle entende:

"Et qui voilà! La casse-pied qui vient nous rendre visite..."

Carlwan ne s'était jamais vraiment bien entendu avec Maaya, comme elle n'était pas sous la coupe de Mama San et aussi parce qu'elle avait juste 1 ans de plus que lui, il la trouvait arrogante et passablement ennuyante à s'occuper des ses décoctions.

(Maaya: j'ai fait ça comme ça si ça ne te convient pas dis le moi.)

[ HS :y a pas de soucis ! A ta guise ! ^__^]

Maaya soupira et continua d'avancer comme si le jeune homme avait ouvert la bouche sans qu'aucun son n'en sorte.
Elle les contourna et ouvrit la première la petite porte noire avant de s'arrêter sur la marche et de lui lancer d'un ton quelque peu ironique.

"Toujours aussi discret à ce que je vois... Oh mais tu t'es fait un nouvel ami ? Ou devrais-je dire, un nouveau gagne pain ? ..."

Elle eut un léger sourire et s'adressa à l'étranger.

"Alors monsieur, on ne peut résister aux plaisirs de la bonne chair ? Si j'étais vous j'essayerai de rester attentif et de ne pas trop me laisser envouter par ces dames ma foi..."

Elle n'acheva pas sa phrase et pénétra à l'intérieur de la bâtisse. Les dames se pouponnaient dans tous les coin en attendant l'heureux voyageurs qui auraient le droit de les caresser de plus d'un regard... Elle inclina légèrement la tête en guise de salutations, et s'avança vers celle qui semblait la plus âgée.


"J'apporte la liqueur de ces dames. Je crois qu'Adriane aimerait qu'un de ces amis y goûte..."

Maaya jetta un oeil derrière elle pour savoir si les deux hommes étaient entrés à leur tour.

Le passage de cette femme énigmatique avait laissé un goût amer à Lyxen.

*Pour qui elle se prend celle-là? Elle ne s'est même pas présentée et tire des conclusions un peu rapidemment... bref*

Lyxen chassa cette fille de son esprit et mis sa main sur l'épaule de Carlwan.

"Je ne sais pas qui c'est, mais il faut qu'on la suive, non? C'est par là que tu voulais entrer..."

Carlwan broyait du noir, il avança d'un pas décisif. il entra dans la pièce qu'offrait la petite porte noire. Une dizaine de jeunes filles s'y trouvaient. Elles avaient entre 17 et 25 ans, étaient couvertes d'étoffes délicates et étaient fardées outrageusements. Sheikas, gérudos, zoras, hyliennes et autres mélanges étaient rassemblé dans cette grande pièce qui faisent office de loge et de pièce à vivre. Un coin cuisine avait été aménagé à la va-vite et une baquet d'eau parfumé faisait office de salle de bain, plus loin un piano en bois vétuste servait de table pour poser un grand miroir et bon nombres de cosmétiques. D'ici est là étaient parsemées ces jolies habitantes.

"Mais dis-donc notre petit Carlwan nous a ramené de quoi papoter..... c'est gentil de penser à nous!"

Carlwan s'assit sur un des luxueux tapis de fourrure et présenta une place à côté de lui à Lyxen:
"Ne parle pas pour rien dire Java du Coinsto, et dit moi plus tôt ce que fait là cette empoisonneuse!!!"
La parole s'accompagna d'un geste vers Maaya.

La dénommé Java prit un air faussement offensée, elle devait avoir 20 ans, elle était gérudo et portait fort avantageusement une sorte de bikini de harem:
"Pourquoi es tu si méchant avec nous, mon petit Carlwan!!! Nousqui t'aimons si fort!"

Carlwan soupira, il n'y avait rien à en tirer, elles ne le prendraient pas au sérieux.

Maaya sourit en entendant la réponse de Java....

*Ici ce n'est qu'un gamin...*

Une gérudo vint à sa rencontre.

"Maaya! Quel plaisir de te voir ici !"

*Ce n'est pas le cas de tout le monde*

"M'apportes tu ce délicieux parfum que je t'ai demandé ? Je commençais à m'impatienter..."

Maaya reporta son attention sur la jeune femme.

"Je suis toujours là quand il faut, alors ne me repproche pas un retard qui n'a pas lieu d'être...
- Et voila! Toujours quelque chose à redire par la même occasion !"

La jeune femme lui tendit une bourse et récupéra la fiole tant attendue avant de s'éclipser dans un salon voisin... Maaya s'empara de deux coupes d'alcool déposées sur un bar...

"Désirez vous un petit rafraîchissement ?" lança t-elle à l'inconnu en lui tendant un verre.

Carlwan croisat les bras et se mit à ruminer tout seul, personne ne s'occupait de lui, toutes les filles étaient scotchées sur Lyxen et sa gueule d'ange. L'enfant se rappela du tas de linge qui l'attendait près de la porte, il alla trouver du réconfort auprès du fil à linge qui coupait la salle en deux. Carlwan se mit à étendre dos à la troupe, la lingeris de ces dames qui ferrait rougir n'importe quel autre homme, peu habituer à être si près de l'intimité féminine.

*Un homme dans les parages et elles gloussent toutes comme des poulets, même l'autre prétentieuse fait la roue. c'est à vomir.*


La mise en place de la maison était simple. Le rez de chaussé était occupé par une luxeuse entré d'ou partait un escalier qui menait aux autres étages. Au fond de l'entrée il y avait un passage qui menait à un salon aménagé avec goût et une petite porte dissimulé amenait dans la grande pièce commune, les loges, où tout le monde se trouvait.
Le premier et le deuxième étage sont constitué de chambre de luxe pour l'accueil des "égarés" comme on les appelle affectueusement. Les deux autres étages du dessus sont les chambres des filles qui sont seules.